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Origines du hamster syrien

La première apparition du hamster syrien eu lieu en 1797, lorsque le physicien Alexander Russel en croisa dans les hauts plateaux d'Alep, en Syrie, et il décrit alors ces rongeurs dans une publication appelé « The Naturel History of Aleppo » (Traduction : « L'histoire naturelle d'Alep »). Il ne leur donna cependant pas de nom.

 

Ce n'est qu'environ 40 plus tard, en 1839, que le zoologiste anglais George Waterhouse captura une femelle qu'il étudia, et nomma alors cette nouvelle espèce de hamster « Mesocricetus Auratas », soit le hamster doré. Waterhouse décrit alors le hamster doré comme un animal avec une fourrure douce et brillante comme de la soie, des pieds blancs, une queue courte, un corps avec des couleurs jaune et grise et des moustaches noires et blanches. (la couleur du hamster syrien sauvage correspond à l'agouti, voir photo ci-dessous)

Photo d'un hamster sauvage, par Heidi and Hans-Juergen Koch, Minden Pictures/Corbis

Parallèlement, dans les années 1930, le zoologiste et professeur à l'université de Jerusalem, Israel Aharoni, captura une mère et sa portée dans la région d'Alep, en Syrie, afin de les étudier. La mère mourra cependant avant qu'il n'ait le temps de retourner à son laboratoire. Les petits furent alors élevés à l'université de Jerusalem avec succès. La descendance des petits fut ensuite envoyée à différents laboratoires dans le monde, notamment au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.

 

Les hamsters syriens de compagnie d'aujourd'hui descendent, pour la grande majorité, de cette portée étudiée à l'université de Jerusalem.

 

Les hamsters syriens sont encore beaucoup utilisés dans les laboratoires de recherches, notamment pour les recherches sur le système cardio-vasculaire.

 

Dans la nature, les hamsters syriens sont considérés comme nuisibles par les fermiers car ceux-ci se nourrissant essentiellement de graines, peuvent stocker dans leur terrier plus de 20 kg de nourriture.  

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